C'était comme si tout le monde s'était réunis pour me dire 'bye bye gros sac'. Et hop, rappel à l'ordre, ne m'oublies pas à Lyon, GROSSE conne. Je n'aurai jamais du t'écrire tout ce que j'ai pu t'écrire - comme conneries pitoyables, qu'on se le dise - toute femme amoureuse est une perdante. Et puis j'ai tout perdu de toute façon, et j'i rien retrouvé multiplié par 10, à part le nombre de kilos en plus, je vois pas. Robert mon héros veille sur Moi, comme l'an dernier. Le moment ou je m'étonnais d'être au lycée, maintenant je m'étonne d'être à la fac, et demain m'étonnerai d'être à la maternité ? Le futur me terrorise, dès que je m'habitue à une situation, tout le monde est obligé de tout boulverserEt ca me boulverse. J'ai pas envie de partir de chez moi, pas envie de grandir et de faire face à tout ça, je suis pas grande moi et si mes épaules sont grosses c'est surement pas pour porter tout ça. Toutes ces merdes que je me prend dans la gueule depuis trop longtemps. Je suis sencé faire quoi ? Comme si de rien était, vivre ma vie, être heureuse ? Pour aboutir à quoi ? A perdre tout ce que j'aurai mis autant de temps à avoir ? Perdre, mot de merde. Je veux vivre en hermite dans ma chambre, dans mon lit.dans.mon.placard, pour toujours, ne plus jamais tenir à quelqu'un, je veux vous oublier et que vous m'oublier aussi. Je veux plus avoir conscience qu'a tout moment quelqu'un pourrait venir m'annoncé le pire, comme on le dit si bien. Et j'entends encore ma soeur, mettre en doute mon père, alors qu'on avait toutes les deux bien compris que ce n'était absolument pas une blague. On sait qu'on va mourir, on est doté de la Conscience, mais on ne sait pas quand, on ne sait pas quand les gens qu'on aime vont partir, on ne sait pas à quel point ca va être soudain. Et paf, dans ta gueule. Ici tout remonte, toutes mes angoisses. Je vais de coup de stress en coup de stress, je me sens terriblement pas à ma place. Qu'il peut arriver n'importe quoi pendant que je suis loin, je peux difficilement le concevoir, tous les scénarios catastrophes y sont passés. J'ai peur, et il est bel et bien révolu le temps ou je pouvais appeller ma mère au milieu de la nuit et me réfugier entre "papa & maman". Christian ne serait pas le seul à trouver ça étrange. J'ai eu pour habitude de dire 'ca ira mieux demain' mais là je ne le dis plus,je l'espère juste.
- Il doit bien être possible de controler 'l'infernal désir', Saint Augustin y est arrivé.
- mais c'était pour l'amour de Dieu.
- Boudha y est arrivé.
- il était obèse, il n'avait pas le choix personne ne voulait de lui.
"Ce type, quel canon." & I love his smile, oui je sui encore 'amoureuse', encore, je trouve l'homme de ma vie toutes les semaines bientôt, il faudrait penser à devenir normale. Il a le gout de la charlotte aux fraises, opinion d'une grosse vache, merci, bonsoir.
Je vais peut-être bien la finir a la Migros, ma vie.